écologique
1. Développer le travail à distance à hauteur de 50 % minimum pour les emplois qui peuvent en bénéficier = moins 4 millions de tonnes de CO2.
40 % des salariés seraient éligibles au télétravail. Pour ces derniers, on considère que le télétravail pourrait être étendu à 50 % de leur temps, de façon à économiser 20 % des déplacements domicile-travail.
La démarche implique d’ adapter le management , d’entamer une réflexion sur les modes de travail pour favoriser le lien social en s’affranchissant autant que possible de la contrainte physique, de faire évoluer l’immobilier de l’entreprise et d’offrir des espaces de co-working à proximité des lieux d’habitation des salariés, de développer des outils collaboratifs numériques, d’adapter le domicile des salariés à la pratique du travail à distance, et d’accompagner ces derniers, pour réduire les risques psychosociaux inhérents à la pratique.
2. Remplacer deux tiers des déplacements en véhicule thermique par des alternatives douces et faiblement émissives = moins 15 millions de tonnes de CO2.
Proposer un pass multimodal offrant de la flexibilité au salarié dans le choix des modes de transport, des transports en commun au vélo-partage en passant par l’auto-partage.
Il faudrait également en passer par la réservation de places de parking aux salariés pratiquant le covoiturage, et de bornes de recharge pour ceux roulant avec des véhicules hybrides, prévoir des espaces de stationnement de vélos sécurisé, offrir des vélos de fonction à un large panel d’employés, sans oublier de former les salariés à la mobilité écoresponsable.
3. Limiter les déplacements professionnels en avion = moins 4 millions de tonnes de CO2.
L’heure est venue de remplacer l’avion par le train, lorsque les rails permettent de réaliser un trajet d’une durée de moins de 4 h 30.